La Raison De L'augure - Marc Belderbos
Synopsys:
La Raison de l’Augure.
Le génie de l’architecturer.
Trois essais sur le commencement.
Marc Belderbos
Éditions Architecturer.net
marc.belderbos@architecturer.net
2024
Cinq volumes en un coffret. 1065 pages.
ISBN 9789 4643 35316
Le livre est en vente
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*
L’ouvrage établit
la pensée
de l’idée et de la raison
d’une architecture
considérée comme
événement inaugural
de l’être vivant anthropique.
D’où le titre ‘La Raison de l’Augure’.
L’ouvrage traite simplement
du sens de ces mots…
‘augure’,… ‘architecture’…,
de leur ‘raison’…
L’augure,
qui n’est pas l’oracle,
était la révélation
de ce qu’il se pourrait en être
de l’à-venir
de celui qui le consultait.
Et cela, à partir
non d’une composition de figures,
mais d’une disposition de matières,
comme le bruit du vent
dans l’arbre de Dodone.
L’arkhè
contenu dans le mot archi-tecture,
-mot qui pourrait s’écrire arkhè-tecture-,
est bien là pour dire
cette autorité inaugurale.
Tekton
contenu dans le mot archi-tecture,
se tient du mot grec tikto (τίκτω)
et a le simple sens inaugural ‘engendrer’, ‘produire’, ‘mettre au monde’.
L’ouvrage traite donc
d’une architecture comprise comme
autorité inaugurale (arkhè-)
permettant
une mise au Monde (tikto)
de l’être vivant anthropique.
(ou ‘anthrope’.
C’est ainsi que nous nommons
ce que d’autres nomment
‘l’homme’ ou ‘l’être humain’)
Être vivant anthropique
dont l’acception dans cet ouvrage
est celle retenue par
la pensée et la science contemporaine… :
L’ Être vivant anthropique est
‘sujet’,
non existant à priori,
insuffisant et non central à lui-même,
croisement des autres,
ou
‘sujet’ d’un inconscient
qui n’est peut-être même pas le sien…
‘Sujet’ qui,
par sa non-existence a priori,
son insuffisance et
sa non-centralité à lui-même
est en constant désir
de la tenue de son propre être,
c’est-à-dire de dignité.
‘Dignité’ dont on sait qu’elle est,
pour Alberti,
la raison essentielle de l’architecture.
‘Sujet’ donc, pour lequel
cette précise et nécessaire architecture,
est inaugurale
ou est l’inauguration
de sa mise au Monde
c’est -à-dire
est le commencement
de son être vivant anthropique.
Monde
qui n’est alors plus simplement
le ‘Réel’ primaire
où rien ne se distingue
mais est déjà Réalité
c’est-à-dire lieu du Symbolique.
(Une distinction essentielle de l’ouvrage
est la distinction
entre le Réel et la Réalité.)
Cette architecture est ainsi
-suivant l’exigence
prononcée par A. Badiou-
l’intervalle violent
entre le Réel et le Symbolique.
qui permet au ‘sujet’
de se tenir hors Réel,
immense impossible,
et de par-venir
à adhérer à un Symbolique
puis d’en vivre
en tant qu’être vivant anthropique.
L’ouvrage développe in extenso
la pensée de cette architecture
dont une définition pourrait être :
‘L’architecture
établit
au pas du Réel
une dis-position de la matière
- dis-position nommée espace –
pour le premier bien Être
(qui n’est pas le bien-être)
de l’être vivant anthropique
- sujet. ‘
Il s’agit donc dans cet ouvrage
du commencement
de l’être vivant anthropique,
sans plus.
L’ouvrage se sous-titre d’ailleurs par
‘Trois essais sur le commencement’.
Et l’ouvrage défend donc la position,
pour le moins humble,
de quelle pourrait être
une pertinence de l’architecture :
être là pour
le commencement
ou la mise au monde
de l’être vivant anthropique.
*
L’ouvrage,
en trois tomes et cinq volumes
commence par deux tomes théoriques
puis se poursuit par un tome en trois volumes
qui retracent l’histoire en ‘occident’
de la dis - position
de la matière architecturale
rapportée à
la dis - position
de la ‘matière’ de l’être vivant anthropique
au pas du Réel,
pour un premier bien Être
(qui n’est pas le bien-être)
dans un Monde ou une Réalité.
Ces histoires parallèles
de la dis-position de la matière
tant de l’architecture
que
de l’être vivant anthropique
constituent en fait
la marche de l’idée d’’architecturer’.
Le sous-titre principal de l’ouvrage
est donc
‘Le génie de l’architecturer’.
*
Deux lecteurs importants
ont donné la force de produire cet ouvrage :
Jean Ladrière et Alain Badiou.
Voici ce qu’ils en disent :
Jean Ladrière :
“La thèse de M. Marc Belderbos constitue
un travail d’une rare originalité
et d’une vigueur spéculative tout à fait exceptionnelle.
Elle nous propose
une authentique théorie de l’architecture,
qui ne consiste pas à appliquer à l’architecture
des concepts empruntés à d’autres disciplines
ou à des vues philosophiques a priori,
mais à donner à comprendre l’architecture à partir d’elle-même.
L’interprétation développée par M. Belderbos
est à la fois la mise en évidence de “ce qui dans l’architecture fait architecture“
et la mise en perspective du destin de l’architecture occidentale,
depuis son origine grecque
jusqu’aux formes qu’elle a prise dans les œuvres des grands créateurs contemporains.
Elle est aussi compréhension de l’architecture,
donc dans le processus même de son autoconstitution.
M. Belderbos met en œuvre un certain nombre de concepts philosophiques classiques,
comme raison, discours, Réel, identité́, matière, forme, logique, éthique esthétique.
Mais il en donne une interprétation extrêmement personnelle,
en fonction des exigences internes du développement de sa réflexion.
Il faut admirer sans réserve
la force de pensée
qui lui permet de réélaborer de façon rigoureuse
tout cet appareil conceptuel
selon la stricte cohérence de son projet,
et qui lui permet par ailleurs de donner à celui-ci
une articulation systématique
soutenue par une étonnante créativité.
Il faut dire aussi que
l’interprétation proposée
de l’histoire de l’architecture occidentale
apporte une contribution du plus grand intérêt
à la compréhension
de l’historicité́ caractérisante de la culture occidentale
et du destin de la raison.
La première partie de l’ouvrage développe d’ailleurs
les bases théoriques du rapport entre architecture et raison.
La thèse de M. Belderbos nous propose ainsi
une véritable philosophie de l’architecture,
autoconsistante,
qui fait vraiment avancer la pensée. “
Jean Ladrière.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Ladrière
*
Alain Badiou :
Cher Marc Belderbos…
Une simple ‘traversée’ de votre entreprise
en établit aussitôt,
et je vous le dis sans attendre, comme sans exagération,
le caractère remarquable.
Qu’il s’agisse (au hasard)
de la distinction inaugurale entre les usages et l’aise,
ou du jugement complexe porté sur Le Corbusier,
ou de la centration de la pensée de Kahn,
je puis vous dire que votre livre m’a donné le sentiment
d’être le premier (à ma connaissance)
à établir dans la pensée le génie de l’architecturer.
…
Je vous remercie de m’avoir fait connaître votre chemin.
Alain Badiou
Cette lettre d’Alain Badiou m’a obligé…..
*
Suivent ici un descriptif de chaque livre.
Le premier tome,
‘Résonance de la raison
ou le dépouillement de la raison’
traite longuement de ce thème
de ‘la raison de l’architecture’
pour l’être vivant anthropique
ou de la meilleure raison
qu’est cet inaugural bien Être
vivant anthropique.
Il s’agit d’un long et lent séjour
parmi les mots du commencement,
tous élucidés dans l’intention
du bien Être vivant anthropique,
tout à son commencement,
en ne partant d’aucun a priori
théorique ou philosophique.
Ce tome se constitue
d’une quarantaine d’articles
accompagnés
de nombreux appendices de précision.
Le titre des articles
signifie à chaque fois
un accroissement
du champ de compréhension
de la raison de cette architecture
pour le bien Être vivant anthropique
à son commencement….
(Il ne faut pas tous les lire.
Ils y sont tous
pour bien notifier
une insistance édifiante).
La meilleure raison.
La raison et l'étendue du bien Être.
La raison constituante.
Le corps comme raison.
Les raisons initiales.
La raison de ce qui tient.
Science du Réel et distance au Réel.
La raison de la distance.
La raison du corps distant.
La raison de la situation.
La raison d'être quelqu'un
est d'être quelque-part.
La raison du miroir.
La raison d'être sujet.
Un monde sans raison.
Un Réel sans raison.
La raison de l'abs-traction.
La perte de raison.
Donner une raison au Réel et au sens.
Raison du sens
et
Raison de la signification.
La raison d'une table rase.
La raison du refuge
ou les démêlés de la raison.
La raison de ce qui se passe ou
la raison - ratio.
Raison et Réel.
Raison orientée.
La première raison sédimentée du nomade.
Raison dans le Réel.
La raison de l'écart.
La raison entre étendue et structure.
Raison dans le Réel et par le Réel: la géométrie.
Raison, passage ir-Réel.
Être et passage sont la raison.
L'être est la raison.
La raison imbue du Réel.
La raison de la forme.
La raison se laisse faire.
La raison œuvrant.
Raison sub-stance.
La raison sous-jacente.
L'ultime de la raison commençante.
*
Le deuxième tome,
‘STANCES À DIS-STANCES
ou
la mise en place du commencement’
établit,
à travers la longue exégèse
d’un dessin d’architecture,
une approche
de ce que peut être une architecture
qui est là pour inaugurer
le bien Être vivant anthropique.
Architecture
qui ne signifie que
et ne dépasse jamais
ce commencement.
Comme au commencement
de la poésie …
faite d’événements inauguraux,
des stances
à bonne dis-stances…
…et vides,
qui accueillent
les éléments de cette poésie,
l’architecture
dont traite cet ouvrage
se fait de
stances à dis-stances.
Les stances,
toujours premières,
jamais seules,
mais à dis-stances des autres,
sont un commencement
hors Réel,
pas encore Monde
mais le per-mettant.
Elles sont vides,
essentiellement vides de signification.
Et néanmoins,
par leur dis-stances,
elles établissent
une première étendue structurée
en rupture
avec le Réel et la Nature,
pour s’en protéger.
Tout est en cela dans ce tome :
une longue insistante progression
sur cette thématique de l’inaugural
allant jusqu’à prononcer
‘l’architecture est nombre’
sans plus…
Ce tome se constitue
d’une quarantaine d’articles
et de nombreux appendices de précision.
commençant par
‘Le sol’
puis, continuant par
‘ce qui s'élève’.
Puis,
‘La matière et la structure de ce qui s'élève’,
et ‘Le vide comme distance’
Puis
‘Le nom qui tue le Réel’
qui dit comment congédier le Réel
pour en faire advenir un Monde.
Puis
un retour long et par petits pas insistants
au premier lieu des mots,
les stances et leurs dis-stances,
la distance poétique.
…
Architecture et poésie.
Stances architecturale.
La distance comme passage.
Le passage comme agrégation.
La distance vide : passage poétique.
Puis,
un retour vers
les stances dans l’exposé dessiné.
…
Les vides, négatifs des stances,
Les stances, négatifs des vides.
Puis,
la première matière.
Le Réel-terre,
loi et métonymie de l'architecture.
Le Réel-terre
incarne la distance
en géométrie.
L'architecture en matière.
sous-tenant la notion
d'y-dentité sans identité.
qui
s’est peut-être
rendue à l'architecture.
La situation première et
les commencements physiques
de la géométrie.
aboutissant dans un essentiel :
l’architecture est nombre
au
pas du Réel.
Enfin, par quelques pas de plus
on arrive
à prononcer
l’Architecture ‘ir-Réelle’
et finir par
Logique,
Éthique,
et Esthétique.
*
Le troisième tome,
en trois volumes,
établit dans la pensée
‘Le déroulement du commencement’
en son histoire.
Il s’y voit que
l’architecture dont traite cet ouvrage
s’est déroulée dans le temps
contemporainement à
la pensée
que l’être vivant anthropique
avait de son propre ‘être au monde’
au pas du Réel,
à son commencement.
Les Grecs décident que
‘je’ devient la première personne
et en même temps
leurs édifices principaux
sont constitués
de ‘colonnes’ anthropomorphiques
toutes comme des petits ‘je’
se tenant en ouverture
devant le Réel…..
Et cela s’est agi
partant d’une insuffisance radicale
de l’être vivant anthropique
nécessitant l’Idée pour vivre.
Mais le ‘je’,
prenant la première place,
quitte lentement
son insuffisance première
pour arriver,
après un long trajet,
-entièrement parcouru dans l’ouvrage-,
à ce qu’on nomme la Re-naissance :
l’être vivant anthropique
aboutit à se penser ‘Homme’,
central à lui-même,
suffisant,
a priori capable de juger,…,
capable de créer
un espace suffisant.
Espace suffisant,
Réalité suffisante et fermée
oblitérant le Réel,
où l’intérieur est
en opposition à l’extérieur,
où le fini est
en opposition à l’infini,
et sa face(façade) est
en opposition à sa profondeur.
Cela œuvre comme une terreur
bien nommée ‘Humanisme’
avec cet ‘-isme’
présomption arrogante,
où l’Homme se pense
central à lui-même
suffisant…
Tout cela se développe
en Baroque…
en Lumières …
….
et aboutit lentement
à une souffrance romantique
à travers tous les Néo’s
avant de révéler finalement
un hyper-humanisme
hyper-réaliste cataclysmique
Stalinien et Hitlérien
entièrement
de com-position de figures
et en rien
de dis-position de matières.
Hyper-humanisme,
hyper-réaliste cataclysmique
qui n’a bien-sûr pas accepté
ce que la pensée et la science avaient bien vu
(Schopenhauer, Freud , Cantor, Lacan, Laborit, Badiou…)
c’est-à-dire que
l’Homme n’existait pas a priori,
que l’être vivant anthropique
n’était pas central à lui-même…
mais qu’il était
sujet.
Sujet
d’un lieu nommé ‘inconscient’,
lieu qui n’était pas seulement le sien.
Ce sujet était ainsi
le croisement des autres,
par essence insuffisant et ouvert,
où l’intérieur est
en non-opposition à l’extérieur,
où le fini est
en non-opposition à l’infini,
et sa face(façade) est
en non-opposition à sa profondeur.
Mies van der Rohe
révèle une hypothèse
sur l’espace de ce sujet
dans le pavillon de Barcelone.
Cette architecture rompt avec
la com-position de figures
pour présenter
une dis-position de matières.
Mais….. Elle est encore de
matières massives
c’est-à-dire
d’idéaliste substance première a priori.
*
Ce seront finalement
certains Japonais
qui laisseront
se produire
l’architecture
toute propre
à ce ‘sujet’
non central à lui-même.
Ces architectes
viennent de ce pays,
le Japon,
où,
pour les êtres vivants anthropiques,
sujets par ailleurs
d’une immense tradition,
faire part de l’autre
en une sorte de ‘communisme’ de sujets
et être ‘le croisement des autres’
est une évidence primaire.
Ces architectes
présentent,
pour ce ‘sujet’,
cette Architecture
de dis – position de matières sans masse,
et seulement d’espaces,
de bords sans masse,
où l’intérieur est
en non-opposition à l’extérieur,
où le fini est
en non-opposition à l’infini,
et les faces sont
en non-opposition à la profondeur.
*
Tout cela, dans cet ouvrage,
est montré en détail
avec tous les moments intermédiaires
à chaque fois bien synthétisés par
une idée de la forme architecturale
comme jeu
entre le Réel, la matière dis – posée
et l’être vivant anthropique sujet,
de telle manière qu’apparaisse
le fil entier,
des Grecs jusqu’à aujourd’hui,
de l’histoire de l’architecture
inaugurale
de l’être vivant anthropique sujet.
*